Vous rêvez de tout quitter pour partir vivre sur les routes ? La vanlife, très tendance ces dernières années, est faite pour vous : liberté, indépendance, découverte de grands espaces… Sortez de la routine et laissez-vous séduire par la vie en van, fourgon ou camping-car. Toutefois, avant de sauter le pas, posez-vous les bonnes questions. Faut-il céder à la tentation et choisir le slow travel ? Quels sont les atouts et les contraintes de la vie en véhicule aménagé ?
Découvrez, dans cet article, l’ensemble des avantages et des inconvénients pour vous aider dans votre prise de décision.
Pourquoi choisir la vie en véhicule aménagé ?
Pour se sentir libre et partir à la découverte du monde entier
Tailler la route et vivre libre, voilà ce qui vous pousse certainement à partir à la découverte de pays lointains à bord d’une maison sur roues. Et, vous avez bien raison 👍
Pouvoir choisir l’endroit où aller et où s’arrêter procure un immense sentiment de liberté.
Faire une halte pour prendre des photos, emprunter un chemin bucolique, ou finalement changer de destination, tout devient possible. Aucune contrainte de logement ni de réservations, vous êtes libres d’explorer le monde entier : un peu comme un voyage qui ne s’arrête jamais.
🚐 Vivre sur les routes signifie savourer un délicieux pastel de nata sous le soleil de Lisbonne et admirer les aurores boréales quelques semaines plus tard en Finlande. Et contrairement aux vacanciers, vous pouvez prolonger votre séjour sans frustration dans les plus beaux spots du monde.
C’est le mode de vie idéal pour ralentir le rythme et s’interroger sur son existence. Les anglophones parlent de slow life, « la vie au ralenti ». Adoptez l’état d’esprit des vanlifers et découvrez les bienfaits de ce mouvement :
- se libérer du stress ;
- apprécier les moments simples ;
- prendre du temps pour soi ;
- savourer le présent ;
- se sentir tous les jours en vacances.
Pour vivre en autosuffisance
Si vous souhaitez voyager avec le maximum de confort possible, optez pour le camping-car ou tout autre véhicule aménagé. Ils sont considérés comme de véritables petites maisons toutes équipées. On peut y retrouver :
- une réserve d’eau ;
- de l’électricité ;
- du gaz pour la cuisson des aliments ;
- un coin pour dormir ;
- des toilettes sèches ou chimiques.
Les innovations technologiques améliorent, chaque jour, les conditions de vie des voyageurs nomades. Les panneaux solaires mobiles, les éoliennes ou les générateurs augmentent l’autonomie des fourgons et permettent de vivre en autosuffisance plus longtemps.
Grâce à ces équipements modernes, vous pouvez vous éloigner des zones urbaines et partir explorer la faune et la flore de la planète entière.
Pour se reconnecter à la nature et vivre simplement
La vie en fourgon aménagé offre une proximité avec l’environnement. Laissez-vous bercer par le calme des endroits isolés. Quel bonheur de se réveiller au pied d’un glacier, de rencontrer un kiwi en Nouvelle-Zélande, ou d’assister au coucher du soleil sur l’océan Indien.
En parcourant le monde, une sensation de retour à l’état brut, aux choses essentielles de la vie peut vous envahir. Les grands espaces apaisent les esprits et invitent souvent à une introspection personnelle.
Profitez de votre nouvelle vie de nomade pour vous questionner sur votre rapport à l’environnement : « que puis-je faire à mon échelle ? Quels gestes écoresponsables puis-je adopter ? Ai-je réellement besoin de cet objet ou de ce produit ? »
À bord de votre habitation sur roues, vous évoluez, chaque jour, au plus près de la nature. Vous êtes en première ligne pour observer les effets néfastes de notre société sur l’écosystème. Sur les routes, vous vous éloignez des diktats de la société moderne et vous apprenez à :
- mieux cerner vos besoins essentiels ;
- vous libérer de la surconsommation ;
- résister plus facilement aux sirènes de la publicité ;
- reprendre le contrôle de votre vie ;
- devenir minimaliste.
🚿 Fini les douches de 20 min avec l’eau qui coule en continu. En van, vous devenez un consommateur écoresponsable.
Pour faire des rencontres sur les routes
Vivre sur les routes c’est aussi faire des rencontres inoubliables. Vous croiserez certainement des voyageurs du monde entier qui partageront vos valeurs et votre état d’esprit. Au détour d’une conversation avec d’autres vanlifers, vous apprécierez de :
- échanger sur votre choix de ce mode de vie ;
- vous donner des conseils et de bonnes adresses ;
- vous dépanner en cas de besoin ;
- partager des moments chaleureux.
Agrandissez votre cercle d’amis et faites un bout de chemin ensemble avant de reprendre votre itinéraire initial.
Parcourir le monde signifie découvrir de nouvelles cultures et des modes de vie différents : c’est l’occasion rêvée de pouvoir échanger avec les populations locales et d’apprendre plusieurs langues 🇯🇵 🇹🇿 🇸🇨 🇰🇷
Pourquoi vivre sur les routes n’est pas toujours idyllique ?
Un véhicule difficile à manœuvrer et un intérieur exigu
Les camping-cars, les vans et les fourgons sont des véhicules volumineux. Ils ne s’adaptent pas à toutes les routes et peuvent rapidement vous gêner dans votre avancée.
Certes, le van est plus compact, mais le camping-car reste plus spacieux. Posez-vous les bonnes questions avant de choisir votre future habitation mobile :
- Quels sont vos besoins ?
- Voyagez-vous seul ? En famille ?
- Quel est votre budget ?
- Allez-vous travailler dans votre véhicule ?
- Quels types de trajets allez-vous effectuer ?
Si le véhicule est imposant à l’extérieur, l’espace intérieur est souvent réduit : vous vivrez dans un volume plus petit qu’un appartement étudiant. Vous risquez de vous sentir rapidement à l’étroit dans votre fourgon.
🌧️ Songez aux jours de pluie ou de grand froid : les conditions météorologiques ne sont pas toujours idéales. Vivre à plusieurs dans moins de 20 m2 peut transformer l’expérience en véritable cauchemar 😡 Pour éviter les disputes, pensez à vous aménager un petit coin à vous. Vous pourrez ainsi vous y réfugier pour combler vos besoins de solitude.
Des problèmes de logistique et de stationnement récurrents
Vivre sur les routes à l’année impose une certaine organisation pour faire face aux problèmes de logistique tels que :
- la gestion de l’eau et du gaz : l’autonomie d’un van est limitée,
- le nettoyage des sanitaires : vidanger les toilettes est une véritable corvée,
- l’hygiène quotidienne : faites une croix sur les longues douches chaudes.,
- le manque de confort : oubliez le canapé et la TV XXL.
Dans certaines zones, des restrictions sont mises en place concernant le stationnement des véhicules aménagés : vous ne pouvez pas vous garer partout.
⛔️ Certaines régions interdisent même le camping sauvage et vous obligent à rouler plus longtemps pour trouver un endroit autorisé.
De nombreuses communes réglementent l’accès aux camping-cars dans leur agglomération. Vous devez stationner à l’extérieur du centre-ville ou louer un emplacement de camping souvent onéreux.
💡Notre conseil : utilisez l’application Park4Night pour repérer les lieux où dormir, où stationner, où vidanger…
Un mode de vie pas si économique que ça
💰Contrairement aux idées reçues, voyager en véhicule aménagé n’est pas forcément un gain économique. Certes, vous épargnez sur les frais de transport, d’hébergement et de restauration, mais vivre en camping-car à l’année implique plusieurs types de dépenses :
- l’investissement initial : l’achat de votre future maison mobile représente un coût non négligeable même si vous optez pour un fourgon d’occasion ;
- les frais d’entretien : check-up annuel, différentes pannes ;
- l’essence : les prix varient d’un pays à l’autre, mais le carburant occupe une part importante dans le budget…
- les frais divers : les assurances, les pleins d’eau, les emplacements de camping.
Anticipez au maximum toutes les sorties d’argent et constituez-vous une épargne confortable pour faire face aux imprévus. La vie n’est jamais un long fleuve tranquille 😉
Une sensation désagréable d’errance et le mal du pays
Au fil de semaines, le manque de repères peut provoquer une sensation déplaisante d’inconfort voire d’instabilité. Opter pour le nomadisme, c’est renoncer à une résidence fixe et à un réseau social établi. Le sentiment d’errance qui en découle s’avère parfois difficile à supporter.
Pour lutter contre ce phénomène, n’hésitez pas à vous créer une routine quotidienne et à reproduire certaines tâches « comme à la maison » :
- programmer son heure de réveil le matin ;
- pratiquer une activité physique régulière ;
- prendre des nouvelles de ses proches à intervalle régulier ;
- se partager les tâches ménagères ;
- etc.
Quitter son existence de sédentaire signifie inévitablement renoncer à ses amis et à sa famille. Seul ou à plusieurs, l’isolement se ressent petit à petit. Les moments d’échanges, de partage et les activités sociales se font plus rares. Se sentir triste ou nostalgique ne doit pas vous inquiéter : nous sommes avant tout des êtres humains. Le mal du pays est une sensation naturelle quand vous vivez loin de votre environnement habituel.
💡 Le savez-vous ? Il existe des groupes de vanlifers sur les réseaux. Vous y trouverez sûrement des idées pour vous remonter le moral : proposition de rassemblement, festivals, barbecues, feux de camp, etc. Et quand le manque de vos proches devient insurmontable, rentrez chez vous pour quelques jours. C’est l’occasion de vous ressourcer avant de repartir pour de nouvelles aventures.
➡️ Vous l’avez compris, vivre sur les routes réserve bien des surprises. Prenez le temps de la réflexion avant votre départ, pesez les pour et les contre et lancez-vous. Vous êtes nomades ou vous envisagez de le devenir ? N’hésitez pas à nous contacter pour partager votre expérience.
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Article écrit par Vanessa, pour Elles me parlent.
Sources :
